Consommation énergétique et critiques environnementales :
Les centres de données consomment énormément d’énergie (320 térawattheures en 2022, comparable à la consommation énergétique du Royaume-Uni).
Une grande partie de cette énergie provient encore des combustibles fossiles.
Cela suscite des appels à des mesures plus strictes pour limiter leur construction et réduire leur empreinte écologique.
Mouvements pour un moratoire :
Des pays comme les Pays-Bas, Singapour et l’Irlande ont instauré ou envisagent des moratoires sur la construction de nouveaux centres de données.
Ces décisions sont motivées par des préoccupations climatiques et des impacts locaux (dégradation de la qualité de vie, pression sur le réseau énergétique, manque de bénéfices directs pour les communautés).
Arguments des défenseurs des centres de données :
Les centres de données sont essentiels pour soutenir une société de plus en plus numérique.
Des efforts de durabilité sont en cours : par exemple, Amazon et Google s’engagent à utiliser des énergies renouvelables et à adopter des pratiques innovantes pour minimiser leur impact.
Points de vue divergents sur l’investissement local :
Les critiques soulignent que ces infrastructures créent peu d’emplois locaux et que les entreprises peuvent se retirer rapidement, comme ce fut le cas à Vaudreuil-Dorion au Canada.
Les défenseurs craignent que des restrictions excessives limitent l’accès à des services numériques cruciaux et freinent le développement économique.
Demandes des militants :
Une réglementation plus stricte est réclamée pour garantir que les nouveaux centres utilisent des énergies renouvelables et partagent davantage les bénéfices avec les communautés locales.
Le débat reflète une tension entre les besoins de modernisation numérique et les impératifs environnementaux, avec des solutions envisagées allant de moratoires à des approches plus durables et collaboratives.
Article complet en anglais:
https://www.techmonitor.ai/hardware/cloud/inside-the-data-centre-moratorium-movement?cf-view&cf-view